Nous avons vu que le BIM et sa maquette numérique permettent à la fois une conception et une réalisation des ouvrages plus rapide et plus précises. Les bénéficiaires de ces retombées positives sont donc d’une part les concepteurs, qui réduisent les durées des études et donc leur coût, et les entreprises de construction qui optimisent leurs procédés constructifs dans le but là aussi de réduire les coûts de production et de rester compétitifs. Ces optimisations liées à l’utilisation du BIM permettent donc toutes d’espérer une réduction du coût global de la construction.
Le Gouvernement Britannique table même sur une baisse de 20% du prix d’achat de ses infrastructures en imposant le BIM dans les marchés publics.
Le maître d’ouvrage est donc lui aussi bénéficiaire des avantages liés à l’emploi du BIM en achetant son bâtiment moins cher.
La gestion et l’entretien d’un bâtiment représentent 90% des frais totaux pendant son cycle de vie. Les gestionnaires immobiliers et les « Facility Managers » montrent un intérêt croissant à utiliser le BIM. La maquette numérique sert ainsi d’outil de gestion et d’exploitation à part entière. La mise à disposition de données pertinentes dans un référentiel spatial permet d’améliorer la communication entre les différents intervenants de faire des économies à la fois de temps, d’argent et d’efforts liés à leur analyse.
Mais l’intérêt économique n’est pourtant pas le seul pour l’utilisateur final, qui peut également profiter d’applications lui offrant une assistance dans la gestion de son bâtiment. Détaillons-les une à une.