Le BIM ouvre des possibilités nouvelles pour les chantiers.
Associée à la robotisation, la maquette numérique se positionne comme la clé de voute de la révolution numérique de la construction.
Exemple d’utilisation sur un chantier
Débit de bois automatique pour la charpente
Un charpentier doit réaliser une charpente sur un bâtiment. L’architecte a modélisé une charpente dont la forme n’est pas réaliste et mérite d’être optimisée.
Le charpentier peut alors utiliser la maquette numérique pour modifier les objets « charpente » puis transmettre sa « maquette numérique de charpente » à l’architecte en tant que proposition de variante technique. La maquette numérique permet ainsi de faire remonter l’expertise de terrain vers le concepteur, favorisant de fait la qualité de la conception ainsi que les échanges entre intervenants.
Une fois ce modèle validé (ou rejeté) le charpentier peut utiliser la géométrie tridimensionnelle des objets charpente pour lancer le processus de préfabrication de ses éléments dans sa machine à bois à commande numérique.
Cet usage est d’ores et déjà parfaitement opérationnel et employé dans un grand nombre de menuiseries. La généralisation du BIM permettra de faciliter le travail du menuisier qui n’aura alors plus à modéliser lui-même un objet 3D que l’architecte n’a pas modélisé dans le cas de plans « classiques » en 2 dimensions.
Exigences matérielles | Une machine à bois à commande numérique (exemple : MORETENS CNC 8000) | |
Exigences logicielles | Un logiciel de commande pour convertir l’IFC en un format compatible avec la scie | |
Exigences BIM | La maquette architecte doit être suffisamment détaillée |
Peut être intéressant mais à ce que je sache, encore très peu utilisé par les entreprises